Certains, dont votre serviteur, pensent que l'éducation est l'outil principal à la disposition d'un pays pour construire un futur où l'intelligence critique guiderait un peu plus les décisions et les actes des gens, participant ainsi à la construction d'une société où on vivrait mieux ensemble.
Or, l'éducation publique est livrée peu à peu aux intérêts privés, où ce qui compte est "l'efficacité", le rendement et le fric. Au Portugal ou en France.
Il est donc plus qu'important, vital, de résister aux "réformes" actuelles dans l'éducation, du primaire au supérieur.
Je vous livre donc la conclusion d'un article de Vincent Jouve, enseignant-chercheur en littérature, article où il détruit 3 faux arguments portés contre le mouvement de grève des enseignants-chercheurs :
"La protestation des universitaires était à l’origine un mouvement catégoriel fondé sur une indignation légitime mais qui, a priori, ne concernait que le monde des enseignants-chercheurs. Le mépris affiché par le gouvernement et les provocations incessantes du président de la république sont en train d’en transformer la nature. L’accumulation de déclarations mensongères, s’ajoutant à la logique d’un décret présentant l’enseignement comme une punition, fait du mouvement des universitaires bien plus qu’un combat catégoriel: une résistance à la vulgarité, à la démagogie et, pour tout dire, à la bêtise."
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