dimanche 7 juin 2009

Vert-précaire



Où la précarité revêts les habits de la "couleur de l'espoir"...

Extraits d'un article du Monde :

"Créés dans les années 1980 pour les travailleurs indépendants et les professions libérales, les "recibos verdes" sont progressivement devenus le lot d'un travailleur sur cinq au Portugal.
Près de 1 million de Portugais sont considérés comme des prestataires de service.

Mêmes s'ils pointent chaque jour à l'usine ou au bureau, avec des horaires fixes et des collègues de travail qu'ils fréquentent depuis des mois, voire des années, leur patron r
este un simple client à qui ils facturent une prestation et qui peut interrompre la collaboration du jour au lendemain. Pas de congés payés, pas d'indemnités de chômage ou journalières pour maladie.

En revanche, la cotisation à la Sécurité sociale est obligatoire. Très peu de "reçus verts" paient cette contribution, qui est au minimum de 159 euros par mois. Une somme considérable quand on sait que le smic ne dépasse pas 460 euros au Portugal.



Tous statuts confondus (stagiaires de longue durée et CDD), la précarité toucherait plus de 2 millions de travailleurs et 326 000 personnes seraient obligées de cumuler plusieurs emplois pour s'en sortir.

Selon des statistiques officielles, qui ne prennent pas en compte les "recibos verdes", le taux d'emploi précaire atteint 53,3 % chez les moins de 25 ans.


Officiellement de 8,9 % fin avril, le taux de chômage dépasserait en réalité 11 % selon Carvalho Da Silva, secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGTP), principal syndicat portugais,syndical, avec une moyenne de 700 destructions d'emplois par jour. Sur le demi-million de chômeurs recensés, 180 000 seraient en fin de droits.
"

Deux blogs (en portugais) pour comprendre la précarité au Portugal :
http://fartosdestesrecibosverdes.blogspot.com/
http://precariosinflexiveis.blogspot.com/

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