jeudi 12 mars 2009

Mémoire, oubli et travaux publics

Dans le quartier lisboète du Chiado, il y a un bâtiment qui fut jadis le siège de la PIDE/DGS, la police politique de la dictature salazaro-marceliste.
Il a été transformé en résidence de luxe.
Une plaque évoquant les 4 dernières victimes de la PIDE, assassinées le 25 avril 1974, a fait les frais de cette transformation immobilière :

La mémoire des crimes de la dictature ne mérite donc même pas une petite plaque sur la façade de ce qui fut le siège de ses basses oeuvres policières.
La question est toujours la même : à qui profite l'oubli ?

Info tirée de Caminhos da memoria

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