mardi 30 décembre 2008

Gaza

On pourrait dire (d'ailleurs certains le disent) qu'on se focalise sur le "conflit" israélo-palestinien et qu'on en oublie les autres (Congo, Darfour, Zimbabwe, etc.). Certes.
Mais celui-ci résonne d'une manière particulière, même au Portugal.

Moi, j'ai tendance à voir l'état d'Israël, malgré tout, comme l'agresseur et les Palestiniens comme les agressés.

This massive destruction of Palestinian life will not protect the citizens of Israel. It is illegal and immoral and should be condemned in the strongest possible terms. And it threatens to ignite the West Bank and add flames to the other fires burning in the Middle East and beyond for years to come. (Tiré de Jewish Voice for Peace)

La grande question reste cependant : comment trouver une solution maintenant ?

Voici donc un extrait d'un article du
Monde diplomatique. A lire, et lire d'autres choses, évidemment.

"Il est intéressant de noter que les commentateurs israéliens, comme la plupart des commentateurs de la presse occidentale, omettent de signaler la raison la plus importante de l’échec du cessez-le-feu de six mois, qui a duré du 19 juin au 19 décembre. Comme nous l’a confirmé Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas la semaine dernière, l’accord comprenait, outre le cessez-le-feu, la levée du blocus de Gaza et un engagement de l’Egypte d’ouvrir le passage de Rafah. Or, non seulement Israël a violé l’accord de cessez-le-feu en lançant une attaque qui a tué plusieurs personnes le 4 novembre, mais les points de passage n’ont été rouverts que très partiellement, et le blocus s’est même renforcé ces dernières semaines. La population, qui était largement favorable à l’accord en juin, exige aujourd’hui une clarification : ou la guerre, ou l’ouverture inconditionnelle des points de passage et l’arrêt du chantage permanent qui permet à Israël d’affamer à petit feu (et de priver de soins) la population.

[...]

Au-delà du blocus, il faut rappeler que :

- le refus de la communauté internationale de reconnaître le résultat des élections législatives de janvier 2006, qui ont vu la victoire des candidats du Hamas, a contribué à l’escalade israélienne ; ainsi que le refus d’entériner réellement l’accord de la Mecque entre le Fatah et le Hamas ;

- l’Union européenne et la France en particulier, quelles que soient leurs prises de position, encouragent concrètement la politique israélienne, notamment en récompensant Israël par le rehaussement des relations entre Israël et l’Union européenne, malgré les violations répétées par Israël de tous ses engagements (diminution du nombre de check-points, démantèlement des colonies « illégales », etc.)

- enfin, rappelons cette vérité d’évidence trop souvent occultée : la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est sont maintenant occupés depuis plus de quarante ans. C’est cette occupation qui est la source de toutes les violences au Proche-Orient." (Extrait tiré de "Gaza, choc et effroi")

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