Morue
Plats multiples brandis en bravade Vendue en boîte au kilo ou pas heureuse action Dans les rues à Lisbonne la mort se rue de Bonn à Tokyo et qu’elle y reste à jamais Accompagnée de son immense arête-faucheuse de glotte rimée, ou de grotte limée par l’aspérité de trois cent soixante-cinq quotidiennes morues Les mots cavalent sur l’étendue de la plage : Bacalhau barato, barata feira ! Les maux dévalent sur mes deux mains tendues au large avenir sans chlore ni folle passion Cabillaud passé sur le billard en filets chaloupés Grossis à la loupe je m’enfuis émincé par le sel au goût du tout à l’égout.
Poème de l'ami Pedro Martins publié sur Cri&Tics
une seule chose à dire: merci pour cette publication et ton amitié...
RépondreSupprimerbonne fête et até sempre